CESSAC. CM une nouvelle séance.
La cloche a sonné la rentrée, le CM a fait la sienne.
Le son de cloche n’a malheureusement pas changé. Une fêlure certainement.
Comme pour les précédentes réunions, elle a entériné des décisions séquentielles prises lors de réunions préliminaires.
En deux mots, c’est une diffusion différée de ces décisions.
Ainsi fait, voilà un endoctrinement homéopathique.
Tous les membres du CM étaient présents à l’exception de Mmes Prévost et Vimes et de Mr Dussarat.
Les absents ont donné procuration pour exprimer leurs vœux s’il y avait un vote.
Regrettons au passage une certaine opacité pour ce faire.
Connaissant à priori les sujets soumis à un vote, il serait indispensable qu’ils précisent s’ils votent pour ou contre.
Il me parait également important de connaître nominativement la position de chaque votant.
Cet élément me paraît indispensable pour les prochaines consultations électorales.
Monsieur le Conseiller Général du canton devait être présent mais n’a pu honorer cette réunion de sa personne (un virus bienvenu).
Il est 20 heures et la réunion commence par la lecture et la signature du compte-rendu de la précédente réunion.
Je précise au passage que ces comptes-rendus sont succincts et qu’ils ne reflètent pas l’atmosphère de la salle.
La bonne note ira à ce couple de jeunes époux qui font une donation à la commune de CESSAC.
Je les prie de bien vouloir accepter mes félicitations.
Aucune allusion n’a été faite sur la cessation d’activité de Mr Claude CANTILLAC, l’artisan boulanger de notre commune.
Cela est bien regrettable.
Ainsi se détériore le tissu social dans le monde rural. Aucune reprise d’activité de cette boulangerie ne semble être inscrite à l’ordre du jour.
Nous lui souhaitons une longue et bonne retraite bien méritée car c’est un métier contraignant.
Voilà, notre petit village a bien ses deux cheminées de boulangeries mais pas d’artisan pour reprendre le flambeau.
Nous apprenons et c’est aussi navrant, la démission forcée de Mr le maire de la commune voisine de COURPIAC.
Viennent ensuite les sujets à récurrence.
Problème de BARREAU
Une énième visite du site par des experts est demandée.
A ce jour, malgré les nombreux examens de la situation, le CM n’est pas en mesure de nous informer sur l’importance du danger d’effondrement. Existe-t-il vraiment ?.
Centre de Loisirs des Lacs de LAUBESC.
Le lac s’envase, le CM s’enlise.
Il n’est pas exclu que nous ne trouvions un monstre dans ce lac, mais sûrement pas un trésor.
Présentement, on découvre que seul un lac figure sur les documents officiels. Le deuxième lac aurait été réalisé clandestinement.
Je me pose alors une question : la construction du bâtiment a-t-elle fait l’objet d’un permis de construire ?
Donc, ce deuxième lac fait l’objet de problèmes. Celui de son existence certes mais malheureusement son envasement et l’envahissement par des plantes gênantes et pire encore la remise en état et aux normes de son déversoir.
Alors combien cela va-t-il coûter ? Ce que nous savons approximativement pour l’instant, c’est le montant de l’estimation grossière de l’étude des travaux à réaliser : de 12 000 à 15 000 euros.
Les revenus induits par la location à la Fédération de Pêche ne seront pas suffisants pour couvrir ces frais.
Où trouvera-t-on l’argent pour ces travaux ? Pardonnez-moi, j’oubliais, il y a les emprunts et les subventions (l’argent du contribuable).
Alors est-ce bien raisonnable quand on connaît l’endettement de la commune ?
J’ai toujours souhaité que ce site merveilleux soit conservé comme joyau foncier de notre commune, mais je me refuse à cautionner des orientations personnelles semblables à celles des précédents Conseils Municipaux.
Le litige existant entre la commune et l’acheteur de ce site est, nous le savons entre les mains de la justice.
Un compromis de vente avait été signé assorti d’un dépôt de garantie relativement important d’un montant de 50 000 €.
Jusqu’à ce jour, le CM ne savait pas ou ne voulait pas nous dire ce qu’il était devenu.
Il se trouve que cette action en justice (il fallait s’y attendre) a provoqué une demande d’explication de la part des services de la sous-préfecture : examen des comptes s’étalant sur les 4 dernières années.
Notons au passage que cela s’apparente aux actions dévolues à la Chambre Régionale des Comptes. On vient de nous annoncer que ces documents établis par les services fiscaux sont en possession de Mr Le Maire.
Notons au passage que ces documents de plusieurs pages ont été photocopiés en autant d’exemplaires qu’il y a de conseillers municipaux et remis à ces derniers.
Où sont donc envolées les bonnes dispositions d’économies du début de mandat ?
Ce qui m’inquiète dans tout cela, c’est qu’en absence de précisions, nous pouvons penser que l’on a enfin trouvé une ligne comptable pour l’inscrire ou, si elle existait déjà, on nous l’a caché.
Pour quelles raisons ? Il serait bon d’explorer ce sujet qui manque de transparence.
Irrégularités ou pas dans le traitement de cette transaction ?
Pourquoi le notaire chargé de l’affaire n’est-il pas en mesure de rembourser cette somme ?
L’édition du n°2 du PETIT CESSACAIS devrait nous apporter ces précisions.
Dans le cas contraire, les services de la Sous-préfecture pourrait satisfaire cette curiosité légitime.
Questions diverses .
Il y a eu un débat animé concernant les demandes et attributions des permis de construire. Pour ma part, je n’ai pas été convaincu par les arguments présentés.
Petite parenthèse concernant la contrainte imposée par l’église classée monument historique : vu son état de délabrement intérieur peut-on encore lui attribuer ce privilège ?
Remise en état des ANC (assainissement non collectif)
Chez certains particuliers et également celui des lacs de Laubesc, ces installations ne répondent pas aux normes actuelles et peuvent bénéficier d’aides financières.
Pour le Lac, en application du SPANC (service public d’assainissement non collectif), un représentant de la SAUR viendra examiner ce cas.
Voila un résumé condensé de cette réunion avec mes réactions.
Vous trouverez le compte-rendu officiel en mairie sur le cahier de délibérations.