LA CERISE sur le G LE GATEAUATEAU
A la dernière réunion du CM, le dernier sujet traité fut le plus désagréable, une dette importante impayée.
Connaissant le personnage principal et ses comportements peu recommandables, ses antécédents juridiques privés et publics, on ne peut s'empêcher d'avoir la nausée.
Par respect dû à mes concitoyens, je tairais la liste détaillée de ces agissements.
Si ces faits peuvent être humiliants pour un citoyen dégagé d'obligations publiques, il en est autrement pour certains élus de tous niveaux qui pratiquent fréquemment et impunément ces manières.
Au nom de la <<SOLIDARITE REPUBLICAINE>> qui n'est autre que la <<SOLIDARITE CITOYENNE>> par le fait que les finances réparatrices ne sont autres que les impôts ou taxes versés à l'Etat par les contribuables.
Au-delà de l'aspect matériel et financier, il y a ce préjudice moral et le désarroi de ces humains qui perdent leur travail et leur dignité.
Lors de la cessation des activités du centre de loisirs des lacs de LAUBESC, trois employés ont été <<remerciés>> et licenciés dans des conditions irrespectueuses et suspectes. Des griefs indépendants à leurs activités ont été avancés lors du procès.
Des négociations de licenciement qui auraient pu aboutir par consentement mutuel ont vu cet épilogue se traiter en justice.
Mr le maire sortant et (sorti) par le dernier scrutin, despote orgueilleux de nature n'a pas admis sa situation d'échec total tant dans la gestion du centre que du personnel.
L'escalade effrénée de condamnations et d'appels de décisions a fait monter la facture des indemnités de licenciement et des frais de justice associés.
Ce montant est à ce jour de 26 000 € assujetti pour une partie de 5 € de frais par journée de retard de paiement.
Ce qui, si cette situation perdure une année s'élèvera à 1 825 €.
Le nouveau CM se retrouve en charge d'élaborer une solution.
Manigancé volontairement par le maire déchu pour qu'aboutisse la préméditation de la vente du site.
Historiquement, je vois les faits organisés ainsi.
Les autorités compétentes décident de fermer le centre de loisir, prétextant la non-conformité des installations.
La mise aux normes s'avère trop onéreuse, la tutelle du Conseil Général défaille,la CCCTargon ne veut pas reprendre l'affaire, les revenus de ce centre n'ont jamais équilibré le budget de fonctionnement (sauf par jeu d'écritures comptables).
Monsieur le maire prend la décision de vendre ce site.
A ce jour le dossier piétine, le projet présenté ne fournit pas les arguments nécessaires à son acceptation.
Faut-il voir là une connivence avec le promoteur en vue de gagner du temps jusqu'au municipales avec le fol espoir de gagner encore ces dernières.
Malheureusement c'est le mandat de trop.
Parallèlement, il occulte l'information concernant la condamnation de la commune à verser à ces licenciés le montant de l'indemnisation
Si ce dessein lui avait permis sa réélection, il pouvait en toute tranquillité poursuivre sa <<dictature communale>> sous couvert de la <<SOLIDARITE REPUBLICAINE>>
A ce stade de l'histoire, on peut se demander jusqu'où pouvait aller ce comportement machiavélique.
Soit, la commune est condamnée, il est toutefois regrettable que personnellement, le maire sortant soit dispensé de dépens.
Je serais d'avis qu'il soit déchu de ses droits civiques et qu'à son décès, son nom ne figure pas sur la liste des magistrats de CESSAC.
Quant à nous citoyens élus ou non il est indispensable de tirer une leçon de cette affaire, de veiller autant que faire se peut et en bonne démocratie, au bon fonctionnement de l'exécutif communal.
Les dispositions prises par le nouveau CM sont de bon augure mais ne nous dispense pas de vigilance.
Malheureusement, force est de constater que ce type de comportements se généralise surtout dans le monde politique ou chaque élu cautionne autant que faire se peut de tels agissements.
Je voudrais bien savoir comment Monsieur le Président de la REPUBLIQUE va si prendre pour restaurer la confiance des citoyens.