14 mars 2008
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Voici trois jours de procès pour la mémoire de CANELLE.
La nature, les animaux, les hommes sont faits pour vivre ensemble. Malheureusement, les accidents de la vie les mettent parfois en opposition pour une survie de chacun.
Aux dernières nouvelles, Mr le Procureur souhaiterai un acquitement.
Je tiens à saluer sa décision qui à mon humble avis relève d'une grande sagesse et de réflexions minutieusement mûries.
Ayant pratiqué la marche en montagne durant de nombreuses années, natif de ces belles Pyrénées dont beaucoup d'étrangers sont tombés amoureux, je vous pose cette question.
Que serait-il arrivé à un groupe de randonneurs se déplaçant sur un sentier étroit, sans échapatoire s'il s'était retrouvé face à CANELLE?
Dans sa logique animale elle aurait chargé le groupe non point pour les attaquer mais tout simplement pour échapper à un danger imminent. Résultat elle aurait précipité le groupe dans le ravin provoquant le décès de ces pacifiques randonneurs.Ces derniers seraient là en toute légalité.
Les informations données par la presse font état des révélations du chasseur qui reproduit le bruit créé par le déplacement de CANELLE.
Ce détail prouve que l'animal était appeuré par des bruits inhabituels.
Comment ne pas fuir quand vous êtes CANELLE et que les chiens aboient non loin de là.
Je constate à regrets que la réintroduction de l'ours dans ces montagnes n'a pas reçu tout le sérieux qu'elle aurait dû avoir.
Les conditions de vie de ces animaux demandent une certaine sérénité que nous ne pouvons plus leur garantir.
La fréquentation de nos montagnes par les randonneurs a décuplé, l'exploitation forestière s'est doté de matériel bruyant(tronçoneuses),parfois d'hélicoptères, de tracteurs forestiers.
En résumé ces animaux ont perdu leur habitat.
Qui peut garantir aujourd'hui que ces ours ne viendront pas au voisinage des constructions, terrorisant les habitants.
Alors que des lois draconnienes sont prises à l'encontre des chiens classés dangereux, des animaux réputés sauvages sont réintroduits sans étude approfondie de l'impact sur la cohabitation avec la population. Ce ne sont pas nos ours en peluche que nos enfants serrent tendrement dans leurs bras
Je crois qu'il serait sage d'associer à de telles décisions tous les acteurs de terrain et d'éviter de subir les idées insensées de certains qui n'ont peut-être jamais posé un pied sur les sentiers escarpés de cette nature si généreuse.
La nature, les animaux, les hommes sont faits pour vivre ensemble. Malheureusement, les accidents de la vie les mettent parfois en opposition pour une survie de chacun.
Aux dernières nouvelles, Mr le Procureur souhaiterai un acquitement.
Je tiens à saluer sa décision qui à mon humble avis relève d'une grande sagesse et de réflexions minutieusement mûries.
Ayant pratiqué la marche en montagne durant de nombreuses années, natif de ces belles Pyrénées dont beaucoup d'étrangers sont tombés amoureux, je vous pose cette question.
Que serait-il arrivé à un groupe de randonneurs se déplaçant sur un sentier étroit, sans échapatoire s'il s'était retrouvé face à CANELLE?
Dans sa logique animale elle aurait chargé le groupe non point pour les attaquer mais tout simplement pour échapper à un danger imminent. Résultat elle aurait précipité le groupe dans le ravin provoquant le décès de ces pacifiques randonneurs.Ces derniers seraient là en toute légalité.
Les informations données par la presse font état des révélations du chasseur qui reproduit le bruit créé par le déplacement de CANELLE.
Ce détail prouve que l'animal était appeuré par des bruits inhabituels.
Comment ne pas fuir quand vous êtes CANELLE et que les chiens aboient non loin de là.
Je constate à regrets que la réintroduction de l'ours dans ces montagnes n'a pas reçu tout le sérieux qu'elle aurait dû avoir.
Les conditions de vie de ces animaux demandent une certaine sérénité que nous ne pouvons plus leur garantir.
La fréquentation de nos montagnes par les randonneurs a décuplé, l'exploitation forestière s'est doté de matériel bruyant(tronçoneuses),parfois d'hélicoptères, de tracteurs forestiers.
En résumé ces animaux ont perdu leur habitat.
Qui peut garantir aujourd'hui que ces ours ne viendront pas au voisinage des constructions, terrorisant les habitants.
Alors que des lois draconnienes sont prises à l'encontre des chiens classés dangereux, des animaux réputés sauvages sont réintroduits sans étude approfondie de l'impact sur la cohabitation avec la population. Ce ne sont pas nos ours en peluche que nos enfants serrent tendrement dans leurs bras
Je crois qu'il serait sage d'associer à de telles décisions tous les acteurs de terrain et d'éviter de subir les idées insensées de certains qui n'ont peut-être jamais posé un pied sur les sentiers escarpés de cette nature si généreuse.