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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 18:02
L’ECOLE UNIVERSELLE
Sur cette planète, une seule école est UNIVERSELLE, c’est l’école de la vie.
Les bons élèves sont reconnus pour leur aptitude à retenir les leçons.
Chacun peut s’y exprimer, mettre en application ses pensées pour en retenir les effets, les meilleurs résultats.
Il est aujourd’hui regrettable de constater que des erreurs se répètent. Les réformes engagées par le Président de la République et son gouvernement pour un allongement de la durée des cotisations à la caisse de retraites ont déjà été mises en application pour les assurés sociaux du privé depuis quelques années.
Pour quels résultats ?
L’imposture dans la publication des statistiques perdure sans inquiéter les citoyens. Elle est pourtant la plus terrible des armes psychologiques.
On nous dit : le nombre des DEMANDEURS d’emploi diminue, on ne dit jamais que le nombre de SANS EMPLOIS augmente.
Ces derniers combien sont-ils à ce jour 5, 10, 15 millions d’hommes et de femmes dans la précarité, alimentés par des aides que l’Etat ne peut plus honorer sauf par une nouvelle augmentation de prélèvements de toute sorte. Voilà à quoi a contribué cet allongement.
Pourquoi me direz-vous ?
Le maintien en activité de personnel pouvant prétendre à un départ en retraite inhibe l’embauche d’un nouvel élément.
Les conséquence sont nombreuses : pénalisation dans certains prélèvements, assurance maladie, CSG, RDS.
Pour la caisse des retraites c’est sans incidence, les ressources générées par la nouvelle embauche compensent les pertes du départ en retraite.
Par contre, En matière d’assurance maladie, CSG, RDS, ces prélèvements viennent s’ajouter à ceux du retraité, ce dernier restant soumis à ces prélèvements.
Je constate donc que le facteur principal du rééquilibrage des comptes sociaux passe par le retour à une augmentation du nombre d’emplois. Or sur ce sujet je ne vois pas de dispositions favorables.
Je n’ai aucune appartenance politique, mon argumentation s’appuie généralement sur des démonstrations mathématiques.
Personnellement, je crois que l’abaissement de la durée hebdomadaire de travail était une occasion de créer des emplois, malheureusement le patronat n’a pas joué le jeu.
Par solidarité, les travailleurs auraient accepté une diminution de leur salaire si de véritables embauches avaient été faites. Dans le monde ouvrier cette solidarité existe.
L’exécution d’un projet demande un certain nombre d’heures de travail, pouvant faire l’objet de contraintes de livraison.
Prenons pour hypothèse un projet qui nécessite 64 heures de travail à réaliser par deux ouvriers travaillant 8 heures par jour, il leur faudra 4 jour pour satisfaire ce projet.
Le marché stipule que le travail doit être remis sous 2 jours. Pour obtenir le marché l’entreprise a 2 solutions : soit elle fait travailler ses 2 ouvriers 16 heures par jour ce qui est illégal, soit elle embauche 2 ouvriers supplémentaires.
Il clair qu’une entreprise pour être viable a besoin d’un volume minimum de travail.
Ce volume de travail correspond à un nombre d’heures œuvrées, celles-ci sont le produit de la durée journalière de travail par le nombre de travailleurs.
Il découle de cette démonstration que si l’on diminue la durée journalière de travail, il faut augmenter le nombre de travailleurs, si l’on ne veut pas mettre la vie de l’entreprise en péril.
Par ailleurs, la relance de la consommation des ménages souhaitée par tous les gouvernements ne se fera que si les citoyens disposent  des moyens financiers pour ce faire.
On ne peut pas prétendre que celui qui travaillera plus pour< gagner plus> consommera davantage, çà lui permettra tout au plus de mieux supporter les charges croissantes.
Parce que vous gagneriez davantage, feriez-vous 4 repas principaux au lieu de 2 ? Iriez-vous au cinéma trois fois au cinéma par semaine avec votre famille ?
Actuellement, la consommation des ménages est maintenue par les retraités. Que deviendra cette consommation quand nous ne serons plus là, c'est-à-dire demain ?
La future génération de retraités n’arrivera plus à se suffire et coûtera donc plus cher à la société. Elle n’aura pas les revenus suffisants pour satisfaire les exigences de la loi qui implique l’assistance aux ascendants. Comment pourra-t-elle payer les études des enfants.
VERS QUELLE SOCIETE ALLONS-NOUS ?
 
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