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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 10:56

Merci Christian pour ce commentaire.
Je ne veux pas entretenir cette polémique qui divise les travailleurs du privé et ceux du public.Je connais bien ce problème, mon épouse affiliée au privé et moi au public. Perdurer dans cette logique d'opposition conforte les gouvernements et le patronat, la division des citoyens leur permet d'aboutir à l'anéantissement des acquis sociaux, fabricant une population de pauvres, de misérables pécuniairement et intellectuellement, perdant toute objectivité dans le raisonnement. J'ai terminé ma carrière comme personnel d'encadrement mais dans l'esprit je suis resté ce modeste prolétaire vivant de son travail, au service de combats utiles à tous les citoyens. Je connais aussi cette opposition des ruraux avec les urbains et cela m'attriste.
Dans chacune de ces oppositions il y a en premier la méconnaissance exacte des <avantages> et des inconvénients de chacun.
Vous vous tenez informé et vous écoutez les personnes interrogées vous avez donc remarqué qu'il y a parmi les grévistes un bon pourcentage de non syndiqués. Vous connaissez la multitude de syndicats qui représentent le personnel SNCF pour exemple. L'élection des représentants du personnel mobilise un très fort pourcentage d'agents et pourtant très peu sont syndiqués.
Ceci pour vous dire et vous le savez aussi bien que moi pour être des militants du même collectif, que la force vient du nombre d'adhérents d'un parti politique, d'un syndicat, d'associations. Tous ne sont pas actifs mais constituent la masse indispensable à des résultats. Nous savons tous qu'il est plus facile de se débarasser d'un chien enragé que de toute une horde.
Alors je me pose plusieurs questions quand vous me dites n'avoir pas levé le petit doigt, c'est sûrement vrai.
Mais alors pourquoi?
 Ma réponse est claire. Qui donc pouvait solliciter les représentants syndicaux s'il n'y a pas de syndiqués?A ma connaissance, il n'y a pas de loi ou de règlement qui s'oppose à la syndicalisation des salariés. 
Que peut faire un capitaine de bateau s'il n y a pas d'équipage?
Sait-on par exemple qu'à la SNCF, qu'au dela d'une heure d'arrêt de travail il vous est retenu une journée de salaire? ce sont des grèves tournantes, des conflits de cet ordre il y en a en permanence car les agents sont vigilants à l'application des règlements.
Pour ce qui concerne le privé et leurs mouvements revendicatifs ils obtiennent de très bons résultats à leurs revendications s'ils font preuve de combativité. Mon épouse exerçait dans une société de presse privée les syndicats étaient très puissants car le nombre de syndiqués était très important également. Il ont obtenu des résultats  qu'un service public n'obtiendra jamais. Il est facile de laisser les autres partir au charbon. Pourtant, l'absence de journaux dans les kiosques n'empêchait pas les clients de se déplacer ou de se nourrir. Les clients ne critiquaient pas ces employés dont les salaires faisaient rêver les agents du service public. Quant à ceux qui nous envient tant pourquoi n'ont -ils pas postulé pour un emploi dans une administration?
Pour ma part j'aurais pu travailler dans cette société privée, j'ai fais le choix du public pour une simple raison, lors de mon arrivée sur le marché du travail de grosses boîtes fermaient leurs portes. J'ai choisi< un bon tien >vaut mieux que deux tu l'auras.
Pour ma part je considère que l'allongement du nombre d'années de versements est une mauvaise solution parcequ'elle pénalise l'embauche et provoque la pauvreté et ses effets pervers, il contribue à l'augmentation du trou de la SS et des caisses de retraite.
Je suis pour une harmonisation de la durée de carrière mais dans le sens inverse, pour une prise en compte de tous les éléments de solde dans le calcul de la retraite, une révision à la hausse du montant pris en compte pour les salariés du privé. Quant aux salariés quels qu'ils soient, la pénibilité doit être prise en compte pour une modulation de la durée prise en compte pour la retraite leur permettant de partir à taux plein.
 Les arguments considérant que nous vivrons plus longtemps sont un leurre je constate que sur cinq décès de personnel SNCF deux ont 55 ans où moins. Ce message est dejà bien long et pourtant il y a bien d'autres arguments tout aussi importants à développer. Gageons que nous ayons encore quelques années pour inculquer à nos futures générations le devoir de se battre car pour l'instant c'est nous qui les assitons sûrement maladroitement. 

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commentaires

D
Je suis agréablement surpris par ton commentaire. Il reflète ma façon de voir les choses. Je regrette tout comme toi de ne voir personne au combat. Je souhaite que les travaileurs et les autres reconnaissent l'ampleur des dégats et j'apréhende si du moins je suis encore de ce monde l'état des lieux dans 5 ans. A moins que l'explosion sociale n'arrive sournoisement provoquée.
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P
Mon père à toujours travaillé dans le privé. <br /> il est "parti" en retraite en 1963 avec 75% de son salaire.<br /> Oui - 75% - parce que nos grands parents, avaient, à force de "batailles" et de courage, réussi à obtenir de bons avantages (pas seulement en matière de retraite d'ailleurs).<br /> mais leurs successeurs syndicalistes, se sont laissée prendre au piège de fausses promesses, et ont laissé les gouvernements successsifs "grignoter" les avantages que nos ancètres avaint obtenus en bataillant ferme.<br /> et nos représentants actuels, continuent de laisser le peu d'avantages qui nous restent, disparaitre petit à petit.<br /> je travail dans un EPIC, c'est à dire un établissement qui n'est pas une institution d'état mais qui n'est pas non plus une entreprise privée.<br /> une "truc" batard en fait.<br /> nous n'avons aucun avantage des fonctionnaires, et aucun des "droits" du privé.<br /> par contre nous avons droit à tous les désavantages.<br /> c'est ainsi que pour les retraites nous sommes assimilés au privé.<br /> mais pour le chomage nous sommes assimilés aux fonctionnaires ! ! ! maigre consolation.<br /> j'en revient aux dissensions sur les retraites entre privé et fonctionnaire, ainsi qu'aux retraites "spécifiquesé.<br /> je ne veux pas que les cheminots perdent leurs avantages, au contraire, je veux qu'ils récupèrent ceux qu'ils ont perdus depuis des années, pourquoi ?<br /> parce que je veux que le privé puissen avoir les mêmes droits.<br /> je ne veux pas que les fonctionnaires perdent leurs avantages, car je veux que tout le monde puisse bénéficier des même droits.<br /> il n'y a pas de travailleurs plus fatigués, plus qu'un autre ici ou là.<br /> il y a PARTOUT des travailleurs fatiguées, car partout il y a des emplois durs et fatiguants.<br /> il y a partout des hommes et des femmes qui font des travaux au dessus de leurs forces, et qui auraient le droit de se reposer quelques années plus tot que ceux qui travaillent dans les bureaux (je travaille dans un bureau).<br /> notre problème actuel, est que nous nous laissons trop facilement mené par le bout du nez.<br /> le gouvernement a beau jeu de semer la haine entre syndicats, entre salariés du privé et les autres, entre les hommes et les femmes, etc.<br /> diviser pour mieux régner, c'est ainsi que l'on mène une entreprise, c'est ainsi que l'on mène un pays.<br /> quand allons nous comprendre que nous sommes des pantins entre leurs mains, qu'ils nous manipulent grace aux médias.<br /> nous ne nous en soritons pas tant que nous ne seront pas solidaires !
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D
CHRISTIAN. Je rencontre des difficultés pour te répondre, je pense que mon message est sanctionné. Je partage tes idées tu t'en doute bien. Nous prêchons pour l'union dans notre belle FRANCE
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C
Loin de moi de vouloir entretenir une opposition entre salariés du public et ceux du privé, j'appelle même de tous mes voeux à ce que ceux-ci se retrouvent unis contre ces montres du capitalisme que sont l'Europe uni et la mondialisation tels qu'ils se font, et qui servent de prétexte à toutes les réformes entreprises au nom d'une soi-disante modernisation. C'est malheureux à dire, mais cette union ne pourra se faire que si publics et privés se retrouvent dans le même "merdier". Les dernières élections présidentielles auraient pu nous donner l'occasion d'un changement en douceur, il ne manquait pas de candidats qui incarnaient un vrai changement, malheureusement se sont les deux candidats les plus conservateurs et rétrogrades qui se sont retrouvé dans un faux face à face pour le deuxième tour.
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