Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 janvier 2020 2 14 /01 /janvier /2020 17:16

Mr Le Président et son Gouvernement devant une MONTAGNE.

La crise que traverse notre pays était prévisible. Il est étonnant qu’elle arrive si tard.

Pourquoi donc, la crise des <Gilets Jaunes> n’a-t-elle pas été prise au sérieux ?

Leurs revendications légitimes n’ont pas été analysées et soutenue ouvertement par toute cette population de mécontents, qui depuis de trop  nombreuses années vivent ou survivent résignés.

Plusieurs des présidents élus précédemment avaient affiché le désir de rassembler tous les français, des paroles, mais des résultats contraires.

Monsieur MACRON, pour réussir ce rapprochement, n’a cessé d’humilier ce monde laborieux, qui sans ses efforts, notre pays serait le vassal de tous les autres peuples.

Chacun d’entre nous a le droit et le devoir de se ranger autour d’une idée, sans pour cela condamner ses concitoyens.

Pour ce faire, je pense que chacun peut afficher son analyse, dès lors qu’il se soit posé les questions de ce qui serait bon pour relever notre pays dans le respect de la dignité humaine.

Chaque citoyen est capable d’apporter son tribut.

C’est le gouvernement qui a créé l’impasse dans laquelle se trouvent aujourd’hui les négociations.

Mr Le Président, comme ses prédécesseurs, a établi un programme électoral sans en mesurer l’ampleur.

Un projet n’est malheureusement pas fait que de promesses, la possibilité du financement tient une importance capitale.

Notre Président, sur ce point est doublement responsable, parce qu’il a côtoyé le monde privé de la finance, mais également celui des finances publiques. Mais ces dernières sont surtout celles de tous les citoyens.

Parce qu’il connaissait tous ces éléments, je considère qu’il a trompé tous les citoyens y compris ceux de son entourage.

Son projet de réforme du régime de retraite, relève du problème de logique avant toute autre considération.

Posons-nous la bonne question ? Comment pourrions-nous financer le régime des retraites, même si son projet voyait le jour sous son quinquennat ?

Allonger la durée des cotisations pour atteindre l’âge légal à 64 ans, ne résoudra pas le problème, mais au contraire il l’aggravera.

Garder les travailleurs deux années de plus aura pour conséquences :

  Les travailleurs verseront à la caisse, c’est vrai mais parallèlement ils aggraveront le nombre de demandeurs d’emplois, donc la précarité et par conséquence une perte de consommation et donc de rentrée de TVA dans les caisses de l’Etat. Mais encore, ceux qui auront travaillé deux années supplémentaires, percevront à leur tour le montant de la retraite alors que le monde des travailleurs verra une augmentation considérable de demandeurs d’emplois.

Plus de trois millions de demandeurs sont enregistrés mais combien sont-ils et seront-ils dans deux ans.

Alors on peut se poser la question de savoir comment la future retraite sera financée.

Pour renflouer honnêtement la caisse des retraites, il faudra soit augmenter le taux de prélèvement sur les salaires, soit donner un emploi à tous ceux qui sont inscrits sur la liste des demandeurs d’emploi. Mais cela n’est pas suffisant, une revalorisation des salaires est indispensable, accompagnée de dispositions limitant la progression des prix à la consommation, des loyers, et de tout ce qui est indispensable pour vivre normalement.

Notre descendance, mal nourrie, mal soignée, mal considérée deviendra une charge inhumaine insupportable, une nation déconsidérée.

Durant cette période de négociations, le gouvernement s’est orienté vers la dislocation des groupes syndicalistes, mais, par orgueil peut-être il n’a pas vu que la détermination était inévitable.

Cela a pour origine le mépris qu’il a affiché avec les <Gilets Jaunes>. Il les a rendus responsables des dégâts faits à Paris et du manque à gagner des commerçants
La malhonnêteté des commerçants, ou l’aveuglément, a fait que ces manifestants se sont multipliés et soutiennent aujourd’hui les grévistes. Le commerce souffre déjà depuis de longs mois, c’est cette situation qui a mis en déséquilibre leur trésorerie. Alors les prix ont flambé et ont aggravé la situation.

Achèteriez-vous si vous n’aviez pas les moyens ?  

Je reprends aujourd’hui mon article, plusieurs semaines se sont écoulées, le mouvement de grève s’est amplifié, et nul ne sait à ce jour quand il se terminera.

La lassitude aura-t-elle raison de ces valeureux combattants, qui, pris dans cet engrenage se battent pour tous ceux qui sont étranglés par des dispositions sans fondement.

 

Monsieur le Président a déclaré que cette réforme des retraites a pour l’essentiel, le désir d’établir une situation universelle pour tous les travailleurs.

Chacun sait, connait la signification de ce terme, du moins je le crois. Pourtant, le Président et son gouvernement ont certainement une autre définition, en est pour preuve, qu’à ce stade des<négociations>, certaines corporations ont, et continueront à avoir des régimes dits<spéciaux>.

Nous voilà encore noyés dans un savant écran de fumée.

Le simulacre des séances de concertation entre gouvernement et représentants syndicaux ne progresse guère, stagne, pour dire la vérité.

Les politiques du gouvernement, avec le concours de notre Président sont incapables d’expliquer clairement les raisons des dispositions qu’ils comptent mettre en œuvre.

En est pour confirmation ce terme <d’âge pivot> de 64 ans.

Que signifie ce terme ?

Ce terme est une conséquence provoquée par l’augmentation du nombre de trimestres travaillés pour avoir droit à une retraite à taux plein.

Si, comme il est envisagé de porter d’ici à 2025, le nombre de trimestres à 168, le travailleur devra travailler pendant 42 ans.

Si on prend une personne qui commence à cotiser à l’âge de 25 ans (cas très fréquent) actuellement, son droit à une retraite à taux plein sera à l’âge de 67 ans. Conclusion, ces derniers, s’ils veulent partir à l’âge pivot de 62 ans, verront systématiquement leur pension de retraite sérieusement amputée.

Prenons à présent, une personne qui commence à cotiser à l’âge de 18 ans, il aura carton plein à l’âge de 

60 ans. Il n’aura pas atteint l’âge pivot de 64 ans.

Deux hypothèses se présentent :

La première il continu de travailler quatre ans encore, alors qu’il est fatigué ou malade, ou décède avant de percevoir une part de ce qu’il aura versé tout au long de sa carrière.

La deuxième il s’arrête de travailler et reste pendant quatre années sans revenus, ou part avec une décote calculée sur quatre années.

Toutes ces questions capitales ne sont pas abordées dans les discussions, parce que le gouvernement est incapable de les solutionner.

Voilà, pourquoi le gouvernement fait planer la suppression de <pivot à 64 ans>.

Par ailleurs, il vient de demander aux représentants syndicaux de lui apporter la solution pour équilibrer les finances de la branche retraite, c’est vraiment incompréhensible. C’est le Président et son gouvernement qui se sont engagés sur cette réforme, et ce serait aux représentants syndicaux de donner la solution finance aux représentants politiques de notre pays.

C’est peut être la méthode retenue pour montrer qu’il fait participer les citoyens à des décisions capitales.

Monsieur le Président, soutenu par contrainte, par son gouvernement, veut concrétiser ce projet qu’il n’a pas su estimer.

Nul, à ce jour n’est en mesure d’affirmer quelle sera l’issue de ce combat.

Monsieur le Président arrive à la moitié de son mandat, qui jusque-là n’est pas des plus enrichissant, il a échoué dans sa volonté de rapprocher les citoyens, je constate que la division s’est accentuée, au point qu’une majorité de citoyens n’accorde plus d’intérêt à nos institutions.

Mais qui donc et comment va être financée cette réforme des retraites ?

Quelle disposition peut autoriser la saisie des fonds détenus par les différents statuts de retraites ?

Avec quel personnel et quels locaux, la caisse actuelle des retraites peut absorber une telle surcharge de travail, alors qu’elle réclame depuis longtemps de plus d’effectifs ?

Qui peut aujourd’hui certifier que la valeur future du point ne sera pas dévaluée ?

Comment croire que le nombre futur des travailleurs sera plus important qu’aujourd’hui, alors que la technologie évolue au galop, entrainant la suppression de milliers d’emplois ?

Ce n’est pas une utopie que d’envisager que toute entreprise soit soumise au versement des charges sociales des emplois supprimés par la robotisation, durant toute la période pendant laquelle l’employé aurait assurée jusqu’à l’âge <pivot de 64 ans> ou plus si celui-ci devait être encore augmenté. Ce que je redoute encore, malgré que l’expérience montre clairement que cela est déjà arrivé. Rappelez-vous cela n’est pas si éloigné que ça.

Il y a certainement d’autres moyens de rééquilibrer les finances de cette caisse, mais il faut pour cela, avoir un véritable programme universel.

Chaque jour, nous avons sous les yeux des exemples qui nous permettent de douter des résultats qui nous sont promis.

Un exemple frappant celui du SMIG et de la classification des emplois qui remonte à 70 ans au moins.

Tous les salariés, qui, dans n’importe quelle branche avait une classification, P2 par exemple avait le même salaire. Si le patron de l’entreprise considérait que c’était juste, mais qu’un de ses éléments produisait  mieux ou davantage, il pouvait le gratifier par une prime, sans pour cela porter préjudice aux autres employés.

C’était un autre temps, celui où de nombreuses sociétés n’étaient pas cotées en bourse, n’avaient pas d’actionnaires les mains plongées dans le sac des bénéfices.

Notre pays, sans cesse, dégringole dans la hiérarchie des puissances. Des préférences non dissimulées grandissent quotidiennement, l’Île de France notamment a tous les honneurs, ils sont écoutés parce que nombreux et surtout parce que les pouvoirs successifs craignent l’insurrection dans la capitale.

Ces grèves en sont le reflet, les transports font défaut à leurs déplacements, mais qu’en est-il en province ?

A combien vont s’élever les frais de transport en milieu rural ?

Nous avons trop tendance à croire tout ce qui nous informe, sans faire l’effort de réflexion que tout citoyen a en son pouvoir.

Cette analyse partielle met en évidence la mauvaise gestion de notre gouvernement.

En sont  pour preuve les bons résultats de tous les organismes autonomes de régimes de retraites,  en équilibre ou excédents.

Tous les services ou l’Etat est actionnaire, sont dans le rouge.

Avec un pied de pommes de terre, on ne peut pas nourrir plusieurs ménages, on ne peut pas davantage avec 100 000 personnes actives, cotiser pour 3000 000 retraités.

Quelle solution à cela ?

Cultiver davantage de pieds de pommes de terre, et augmenter le nombre d’actifs.

Cette dernière n’est pas du goût du patronat, des actionnaires et donc du gouvernement, d’où leur farouche opposition.

Alors pourquoi ne pas alourdir le prélèvement sur les revenus des actionnaires ?

La démocratie française est en perdition.

Notre gouvernement brandit à demi-mots l’application de l’article 49-3 également désigné par le terme ordonnance, moins choquant pour les citoyens, mais aussi antidémocratique.

Pourtant, il existe dans notre convention la possibilité d’organiser un référendum.

Si le gouvernement ne veut pas l’utiliser, cela prouve qu’il n’est pas certain de confirmer la réussite de son projet de réforme des retraites.

Comme de nombreux de mes concitoyens, j’ai hâte de savoir si nos dirigeants politiques auront la sagesse de reporter ce projet de retraite pour que toutes les parties prenantes puissent réunir les éléments nécessaires à une construction raisonnée de la future société française.

BAYARD.

http://33-laubesc.over-blog.com

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : 33-laubesc
  • : Réflexions sur les sujets d'actualité. Recherche de l'éveil d'une société déboussolée. Clins d'oeil à la nature et à l'environnement sur les sujets quotidiens
  • Contact

Recherche

Liens