2019. Un RESCAPE
Jadis, il n’y a pas si longtemps, le mois de mai nous offrait les premières migrations d’insectes familiers.
Le hanneton était un de ceux-là.
Notre jardin et ses arbres grouillaient de ces insectes qui effarouchaient les femmes quand ils se mêlaient aux cheveux. Seul désagrément qu’ils procuraient à l’exception des dégâts bien limités dans nos potagers.
A l’aube de la nuit ils voltigeaient en tous sens avec un bruit très caractéristique.
Les enfants partaient à leur recherche, avec des cris de joie, fêtant ainsi le retour des beaux jours.
En 2019, je n’ai pas eu la chance d’en voir voler un seul.
Celui que je vous présente sur cette image, a certainement été victime de l’excès de luminosité des lampadaires, et, est venu frapper mortellement le vitrage.
C’est au petit matin que je l’ai trouvé sans vie victime de cette incontrôlable avancée technologique.
Je l’ai récupéré pour lui rendre un dernier hommage en lui évitant de servir de repas à un quelconque glouton.
Chaque jour écoulé nous prive de toutes ces petites vies qui font la pluralité de notre planète.
Cette dernière s’éteint d’heure en heure pour devenir une multitude de déserts.
La canicule et la sécheresse présente en cette année 2019, sont et seront pour ce siècle les plus terribles par les bouleversements à venir que cela va engendrer.
La nature, semble être la régulatrice de tous ces changements.
Nous avons trop chaud et manquons d’eau, cet hiver elle régularisera ces deux phénomènes, avec d’autres dégâts peut-être.
Mais, l’homme n’a pas le savoir-faire et le courage d’anticiper, parce que d’autres intérêts financiers prennent le pas sur la logique.
Les conseils fusent de la bouche de tous nos politiques, ce n’est pas inutile, mais les résultats ne sont pas là.
Certes, on peut conseiller de se mettre à l’ombre ou au frais, encore faut-il qu’ils en aient les moyens.
C’est ainsi qu’à BORDEAUX on jette à la rue les gens qui occupent illégalement des lieux qui ne leur appartiennent pas.
Mais comment sont-ils arrivés là ces clandestins, qui donc surveille le territoire ?
Demain nous serons tous des gueux ai-je dis dans un de mes articles. J’ajouterai que nous serons des clandestins sans logis.
BAYARD.
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