Mr Le Président aux abois, les Ministres aux faux pas.
Les récentes démissions sont un signe avant-coureur d’un naufrage programmé, dont le principal responsable n’est autre que le capitaine.
Notre président a confondu une mini trêve pour ces fêtes de fin d’année, avec un essoufflement des actes revendicatifs. Une grossière erreur encore, comme il sait bien les préparer, une humiliation qui lui revient au visage pour lui permettre de voir que cette injustice touche un grand nombre de citoyens ne peut pas s’évaporer par l’effet de discours.
Il persiste à vouloir le rapprochement de tous les citoyens, mais c’est là un exercice qu’il ne sera jamais capable de résoudre, tant son égo est surdimensionné.
Si nous pouvons admettre que la situation de la France n’est pas de sa totale responsabilité, on peut cependant lui reprocher de ne pas avoir abordé ce qu’il ne pouvait ignorer.
Il a cru que sa jeunesse lui donnerait des ailes capables de survoler le monde tout en méprisant les citoyens de toutes les nations, mais principalement les français.
Quand on participe à des conversations de groupe, on constate la forte hostilité qui lui est réservée. Non particulièrement pour sa personne mais pour la politique qu’il conduit.
Ce comportement me parait profondément ancré, et, surtout inquiétant parce qu’il ne présage pas des jours ou des mois apaisés.
On peut, avec inquiétude, se demander s’il voit qu’il propulse Mme Le PEN vers une écrasante victoire pour les élections UE.
Dans ces mêmes discutions, je suis surpris par le nombre de citoyens qui n’hésiterons pas à rejoindre Mme Le Pen.
A chacune des consultations électorales dans notre pays, on vote pour le candidat opposant, non point parce qu’on le préfère par sa valeur, mais pour éloigner l’autre candidat que l’on hait pour des raisons de comportement.
On peut se poser la question du pourquoi de ce comportement, et pourtant cela me parait simple.
Ce comportement perdurera tant que les bulletins blancs ou nuls ne seront pris en compte pour déterminer le pourcentage des suffrages exprimés en faveur des candidats, et qu’un pourcentage doit être requis pour être élu.
L’abstention, doit également être prise en compte parce que s’abstenir de donner sa voix à l’un ou à l’autre c’est dire qu’ils ne sont pas aptes à être élus.
Les derniers évènements, et la répression guerrière utilisée à l’encontre des <Gilets Jaunes> ne sont pas de nature à calmer la tension.
On sent bien que Mr Le Président et ses Ministres craignent le déclenchement d’une émeute.
Ils ont reproché à ce mouvement de ne pas être structuré, à présent qu’une structure est ébauchée, ils craignent le durcissement du mouvement.
L’interpellation d’un responsable des <Gilets JAUNES> en est le témoignage.
Pourquoi la détermination de ce mouvement reste entière ?
Qu’ont-ils à perdre, eux qui n’ont rien ?
Mr Le Président à fait croire qu’il avait donné satisfaction avec ces primes ridicules dont certains ne verront pas un centime.
Il s’agit notamment de ceux qui sont à découvert, à qui, les banques prendront cet argent pour récupérer les agios des découverts.
Cette classe de la société a besoin de contrats de travail leur assurant un salaire pour 35 heures, un salaire leur permettant de vivre avec au moins le minimum vital qui assure la nourriture, le logement, l’habillement.
Salaire minimum de 1500€ nets mensuels.
Cela est possible, mais pour cela il faut remettre tout à plat, les loyers, les prix à la consommation, les impôts dans sa globalité, supprimer les aides aux entreprises qui ne créé pas des emplois, demander la restitution des aides qui ont été attribuées sans embauches.
Voila ce qu’un bon Président devrait avoir le courage de faire.
Cette étape réalisée, il pourrait en toute sécurité s’attaquer aux réformes avec la participation des citoyens.
Un bon Président, devrait éradiquer les professionnels de troubles, bien connus des services des renseignements.
Mais tout laisse à croire qu’il se sert d’eux, la convergence, lors des dernières manifestations, des <extrémistes> de droite et de gauche en est une confirmation.
Monsieur Le Président, lors d’une prise de parole a voulu nous faire croire qu’une troisième guerre mondiale était en préparation.
Force est de constater que notre pays est déjà en guerre, une guerre civile qui risque de sortir de l’ombre, s’il ne trouve pas les moyens de l’apaisement.
BAYARD.
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