Monsieur Le Président et son boomerang

Monsieur Le Président et son boomerang.

Le mépris incontrôlé de notre président envers les citoyens de notre nation, le propulse au-devant des personnalités indésirables.

Son orgueil surdimensionné le rend impopulaire et détestable. Ses petites phrases fâchent profondément ceux qui n’ont à se reprocher, sauf à ne pas avoir eux aussi le pouvoir de se faire entendre.

Il a dit que nous étions tous des <RIENS>,  son boomerang revient vers lui au travers de ces manifestations des valeureux <GILETS JAUNES>, ils sont tout et principalement les porte-parole d’une France qui souffre et s’étiole.

Je comprends leur  motivation et leur détermination, et regrette que des perturbateurs viennent ternir le message qu’ils adressent au président et à son gouvernement.

Je suis totalement solidaire de ce mouvement, regrettant seulement qu’il se produise tardivement.

Un président qui parle de <DIALOGUE> alors qu’il pratique le <MONOLOGUE>, un président et son gouvernement qui démontrent leur incompétence à gouverner un pays laborieux comme la France.

La violence, quelle qu’elle soit n’ait pas le meilleur moyen pour régler un différend quel qu’il soit.

Cependant, trop souvent, il faut élever la voix pour se faire entendre, c’est ce que font ces citoyens plongés dans la misère par des comportements politiques inappropriés aux exigences du moment.

Le président et son gouvernement ont déjà leurs mains ensanglantées, la répression n’était pas adaptée aux circonstances.

L’intervention musclée des forces de l’ordre n’a pas suffi à canaliser cette manifestation pacifique, nos compatriotes parisiens en font les frais.

Président et premier ministre clament tout haut que les manifestations sont légitimes. Si cela était le cas pourquoi interdire de manifester sur cette avenue des Champs Elysée ?

Pourquoi ne pas, après fouille minutieuse des manifestants, laissé pénétrer ces <GILETS JAUNES> sur cette avenue ?

Pourquoi les recevoir avec les canons à eau et les gaz lacrymogènes ?

Les provinciaux seraient-ils indésirables à Paris, capitale de notre pays ?

Un président toujours absent malgré la tension sociale qui dure depuis plusieurs semaines, s’est précipité vers l’Arc de Triomphe, faignant d’être scandalisé par la destruction partielle de ce monument.

Ce soldat inconnu qui demeure en ce lieu est le symbole d’une bravoure à ce jour disparue.

Il doit se retourner dans sa tombe pour ne pas voir cette image pitoyable.

Alors que les forces de l’ordre, malgré leur nombre impressionnant, n’ont pas réussi à s’opposer à ces débordements pourtant prévisibles, faut-il voir là une certaine incompétence dans les tactiques professionnelles de ces forces spéciales.

Non Monsieur le président, ces forces ne méritent pas les félicitations.

Le peuple ne vous méprise pas, même si parfois des mots dépassent leurs pensées.

Qui peut-être certains de ne pas ramener le président à un simple citoyen ?

Si notre président avait la sagesse de s’intéresser davantage aux problèmes des français, nous n’en serions pas rendus aux prémices d’une guerre civile que j’évoque depuis trop longtemps.

Notre président et son gouvernement, prennent conscience que le danger est imminent, mais veulent se convaincre et convaincre la population que ces manifestations seront éphémères.

Pourquoi cette précipitation urgente pour recevoir une délégation des <GILETS JAUNES> ?

La réponse est simple le nombre de signatures sur les pétitions des réseaux sociaux, le pourcentage élevé du nombre de citoyens sympathisants, et la chute vertigineuse du sondage favorable à la politique du président, font qu’il y a urgence à recevoir une délégation de contestataires avant que ces derniers se soient structurés.

La fracture sociale est multiple, un simple replâtrage ne suffira pas pour consolider les êtres meurtris dans leur corps et leur esprit.

Nous l’entendons bien, ce que veut cette contestation, ce sont des emplois honnêtement rémunérés afin que le plus modeste des ménages puisse au moins accéder à une vie normale.

Pas question de se contenter, d’une hypothétique prime versée sous des conditions inqualifiables, primes qui ne sont pas prises en compte dans le calcul d'un éventuel droit à la retraite.

Un foyer, comme une nation ne peut pas dépenser plus qu’il ne gagne, une nation ne peut sans danger importer plus quelle n’exporte.

Pour l’un comme pour l’autre, l’emprunt est inévitable, c’est ainsi que l’un comme l’autre est criblé de dettes.

Je suis surpris de constater que notre président, que, certains présentent comme étant une super intelligence, n’est pas compris cette notion basique et fait en sorte de l’appliquer.

Disons que ce quinquennat ne lui est pas favorable parce qu’il doit éponger les multiples erreurs faites par les prédécesseurs.

Le laxisme qui existe et perdure dans notre pays depuis des décennies, tant du point de vue gouvernemental que de celui du peuple, nous rend tous responsables.

Comment nous en sommes arrivés à ce stade ?

Une nation exemplaire est celle qui produit et exporte plus qu’elle n’importe.

Pour résoudre cette équation, il faut produire, pour produire, il faut de la main d’œuvre.

Conséquences positives à cela, moins de chômeurs donc moins d’indemnisations, création impérative d’emplois, salaires distribués plus nombreux et mieux répartis, pouvoir d’achat qui favorise la consommation, développement de la formation, priorité donnée au travail réduction majeure de l’assistance aux personnes démunies.

Ce retour en arrière est prioritaire et indispensable si nous voulons éviter l’implosion.

Le comportement irresponsable de notre président est inquiétant, faire planer sur nos têtes un imminent conflit pour justifier la construction d’un nouveau porte-avions est vraiment démentiel.

A moins que ce porte-avions puisse naviguer sur la Seine afin de refouler les manifestants provinciaux ?

Toutes les consultations électorales en France pour l’élection d’un président sont le fruit d’une propagande mensongère sans exception.

La tension monte en puissance, ces <GILETS JAUNES> ont conscience que la situation est explosives, pour cela, ils recommandent à leurs camarades de veiller à la sérénité de leur mouvement.

Les partis politiques commencent à élever la voix, les lycéens s’organisent pour soutenir les actions menées, les chefs d’entreprise s’impatientent, les commerçants s’interrogent, la fourmilière s’affole.

Cette première étape pacifique ne durera pas. Le président et son gouvernement, par leur entêtement prennent le risque de voir arriver au pouvoir des extrémistes de droite comme de gauche.

L’exemple de l’Italie devrait l’interpeler, malheureusement son égo le paralyse.

Ventre affamé n’a pas d’oreilles. Le temps plaide en faveur de ces<GILETS JAUNES>, les sympathisants sont toujours aussi nombreux après ce samedi 02 décembre 2018.

Pour ceux de ma génération qui avons connu et participé aux évènements de mai 1968, c’est un triste retour en arrière que nous désapprouvons.

Une France paralysée pendant un mois est un pays de tristesse, la détermination des grévistes donna des résultats que les retraités et les actifs apprécièrent.

Les politiques bafouent la démocratie, subordonnent la population laborieuse, les humilie par une assistance qu’ils réfutent.

Le président et son gouvernement seraient-ils déjà en sursis ?

L’image de notre président est tellement ternie qu’il ne pourra pas retrouver la confiance du peuple.

Comment pourrait-il continuer à donner des leçons de morale aux autres nations ?

Nous n’attendons pas de ce gouvernement, un geste suffisamment important pour calmer ce peuple en détresse, dont le  combat s’appuie sur la logique.

D’une solution positive, dépend l’avenir de la génération présente, mais plus intensément de l’avenir des générations futures.

Tout emploi créé et bien rémunéré, dépend une amélioration certaine de toute une famille dont les parents financent la vie des enfants majeurs aptes à travailler.

Les jours à venir nous dirons si le bon sens du président prévaudra sur son entêtement, à moins qu’il ne souhaite laisser sa place.

Quel avenir pour notre chère patrie.

Cependant le gros point noir qui nous a menés à cette situation, c’est la délocalisation de nos entreprises, encouragée et soutenue par les gouvernements successifs, une trahison intolérable.

Des sanctions doivent être prises pour interdire leur retour dans l’espoir de recréer des sociétés en France.

Nous citoyens sommes également responsables pour avoir acheté ces produits manufacturés, privant ainsi toutes nos petites entreprises de leur savoir-faire et de la qualité de leurs réalisations.

Pour le retour au plein emploi en France nous avons l’obligation de bouder tous ces commerces qui vendent ces produits de mauvaise qualité et souvent dangereux.

Bayard.

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