MILLAS. L’INSUPPORTABLE TRAGEDIE.

Au printemps de leur vie, ils commençaient à s’épanouir.

Hélas, nous n’entendrons plus leurs voix, nous ne verrons plus leurs sourires, leurs colères d’adolescents n’irriteront plus nos oreilles … le destin en a décidé autrement.

Par respect pour ces familles endeuillées et tous ceux qui sont présentement impliqués dans cet inqualifiable drame, nous devons rester étrangers aux polémiques de la responsabilité.

Moralement, nous sommes tous, quelque part responsables.

Si en cette pénible circonstance, mes pensées attristées vont prioritairement aux familles endeuillées, cependant je pense également à tous ceux qui ont contribué aux secours d’urgence. Leur tâche n’était pas facile, leur sang-froid a été mis à dure épreuve.

Parce qu’ils sont avant tout des êtres humains sensibles, ils sont terrifiés par l’horreur de tels drames, ils ont droit à ma profonde reconnaissance.

Comme la fleur qui s’épanouit puis disparaît en laissant son parfum, le temps apaisera cette disparition  précoce tout en conservant cette dernière image que nous avions d’eux

Il nous faudra beaucoup de courage pour apaiser cette souffrance, mais c’est certainement le plus fort hommage que nous puissions leur apporter.

Je ne peux pas ne pas penser aux familles des enfants morts dans la tragédie d’ALLINGES, semblable à celle qui nous meurtrit aujourd’hui.

On peut toujours dire que la vie continu, mais combien, elle serait plus agréable s’ils étaient encore près de nous.

Bayard.