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10 septembre 2017 7 10 /09 /septembre /2017 19:29

Il est fermement recommandé de consommer cinq fruits et légumes par jour.

Trop nombreux sont ceux qui voudrait bien le faire, mais voilà, l’inégalité (encore elle) en a décidé autrement. Ces produits sont chers s’ils sont reconnus sans traitements phytosanitaires donc financièrement inabordables

Je suis devant un cas de conscience qui me met mal à l’aise. Nous avons choisi l’exil à la campagne pour diverses raisons, nous avons aménagé notre parcelle de terrain en créant un petit potager et également un petit verger. Cela sur un terrain en friches. Un peu de courage et de détermination nous permettent de profiter aujourd’hui de quelques résultats.

L’objet de ma détresse est ce « Triste Constat » des tas de fruits que je mets au rebus.

Nous avons la possibilité de donner ces produits, exempts de ces traitements chimiques dont nous ne pouvons mesurer les conséquences sur nos organismes.

Nous ne pouvons pas nous targuer de l’appellation BIO, mais d’une culture raisonnée dont certains se plaisent à clamer.

Pourquoi, cette donation n’est pas possible, par respect pour nos semblables, je ne peux pas garantir que ces fruits ne sont pas « véreux ».

Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fit.

Nous en donnons cependant à ceux qui nous disent qu’ils les acceptent ainsi.

Voilà pourquoi, cette photo résume ce « Triste Constat ».

Suis-je  le seul responsable de ce gâchis ?

Respecter les personnes et les biens serait-ce répréhensible ?

Nos fruits sont consommables, nous les utilisons après avoir éliminé les parasites qui les occupent.

Pourquoi donc ces derniers préfèrent-ils nos produits à ce point ?

J’ai heureusement connu une nature sans traitements chimiques, parce que mes parents étaient intransigeants sur la qualité des produits, la productivité n’était pas la priorité, la qualité oui.

J’ai vu mon oncle refuser de vendre son lait à de grandes laiteries parce que déjà à l’époque ils introduisaient un produit pour en prolonger la conservation. Il préféra le donner à la portée de petits cochons qui venait de naître.

Il fit ainsi une bonne opération parce que le jour du marché, cette portée de petits cochons était retenue avant même l’heure légale des transactions. Le nouveau propriétaire récompensa largement la décision de mon oncle.

Mais voilà, la « mise au pas » du collecteur de lait porta ses fruits.

Tous les petits producteurs du village produisait du lait de bonne qualité, tous suivirent la position de mon oncle, le collecteur reprit sa collecte dans les conditions sanitaires précédentes, et fut même contraint à majorer le prix du litre de lait.

Ceci ne doit pas occulter, la recherche des responsabilités évoquée ci-dessus.

Jadis nos vergers, notamment ceux plantés de pommiers ne recevaient aucun des traitements phytosanitaires.

Quelques fruits, mais rarement, étaient occupés par ces parasites.

Pourquoi cala ?

A l’époque, nos campagnes étaient peuplées de multiples oiseaux destructeurs de tous ces porteurs de parasites. Pas besoin pour eux de déterminer à quelle époque de l’année ils devaient intervenir.

Pourquoi ? La nature a été bien conçue, les oiseaux interviennent en fonction de la transformation de la végétation pour s’approprier une nourriture copieuse substantielle de la mère couveuse et des petits oisillons.

Aujourd’hui, tout cet équilibre est rompu par la prolifération de ces traitements qui détruisent ces oiseaux dont l’équilibre des forces, mais plus grave encore la valeur nutritive des aliments et la santé des consommateurs.

Je crois ne pas avoir une quelconque responsabilité dans cette affaire, sauf celle d’être peut-être trop sincère.

Bayard

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