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19 février 2017 7 19 /02 /février /2017 19:53

 

Je sais que cela n’aura pas échappé à ceux qui observent attentivement les fluctuations inquiétantes de notre société.

Les programmes de nos candidats ont une certaine similitude avec ceux de la télévision, le nombre de chaines a décuplé pour nous servir les mêmes sujets, les mêmes films … en une permanente rediffusion.

Les prétendants à cette Présidence en font de même, le nombre de candidats augmente tous les cinq ans, au point qu’ils marchent indifféremment sur les plates-bandes des uns et des autres.

Ils remplacent un mot par un autre, ou inversent l’ordre des termes sans pour cela arriver à un programme cohérent

En fait c’est presque du « copier-coller ».

Comme à la télévision les émissions de « master-chef », ils font leur petite cuisine, mais différente de ces derniers.

Dans sa cuisine, quand un chef remarque qu’une casserole accroche les aliments en cuisson, il s’empresse de s’en débarrasser.

La plupart des politiques n’ont pas ce savoir-faire, ils traînent leurs casseroles défectueuses et s’entêtent à vouloir nous prouver qu’ils sont les seuls à savoir bien cuisiner.

Cela cacherait-il une maladie chronique pour notre démocratie ?

Le dernier quinquennat nous offre un terrible aperçu.

Malgré ma tolérance pour une saine démocratie, que dois-je penser de mes concitoyens, qui malgré les bruits qui circulent, se complaisent à soutenir et encourager ces comportements ?

La situation présente, n’est autre que celle que les ténors politiques ont complaisamment orchestrée.

Cette situation me rappelle celle de Mr CHIRAC, dont certains s’en souviendront j’espère.

Ceux qui viennent d’obtenir la majorité, peuvent l’ignorer tant ils étaient de très jeunes enfants.

Ces derniers peuvent, comme nous l’avons fait, avaler comme du pain béni les paroles démoniaques de nos candidats.

Le « diable » était aux portes de l’Elysée, il fallait l’éradiquer coûte que coûte, et notamment par une alliance avec ses ennemis.

Ne s’agissait-il pas d’une affaire de famille ?

L’extrême droite ainsi nommée était et est bien de droite.

Une lessive n’est jamais aussi bien réussie qu’en utilisant les bons produits pour faire disparaître les taches.

Qui donc, mieux qu’eux connaissaient l’origine et la composition de ces dernières ?

A ce jour, les sondages montrent que les deux candidats, Mme Le PEN et Mr MACRON caracolent en tête, ceci dérange.

Certains craignent qu’au deuxième tour, l’un ou les deux arrivent en tête du classement pour être le futur Président.

Les autres candidats s’offusquent de cette possibilité et commencent à claironner le danger encouru par notre patrie.

Qui donc a le droit de se targuer de la réalité d’une menace ?

A-t-on jusqu’ici pris ces deux candidats la main dans le sac ?

Nos imminents politiques, déjà au pouvoir par différentes hautes fonctions, de tout bord, n’ont-ils pas employé des méthodes ou des mots forts déplaisants ?

Faut-il fermer les yeux devant ces actes ?

Mais qui donc a organisé cette situation, si ce ne sont les pyromanes des différentes formations politiques

Rappelons-nous que lors de l’épisode de Mr CHIRAC, tous ces partis ont formé une coalition frontale pour barrer la route a un indésirable.

Est-ce vraiment par élan patriotique ou par peur de voir s’envoler un pactole de bonifications juteuses qui sont à ce jour l’objet brûlant de la campagne en cours ?

Voilà encore une rediffusion d’un épisode qui a contribué à la séparation des citoyens et des politiques.

Que dois-je penser du comportement de ces prétendants qui renient père et mère et les valeurs démocratiques de toute république, et surtout de ma chère patrie ?

De quoi seraient-ils capables s’ils devenaient présidents ?

Que penser du candidat LR à cette présidence, quand il prévoit d’abaisser à 16 ans la majorité pénale ?

Qu’a-t-il fait pendant tout un mandat ou notre président à décider de nettoyer au « KARCHER »

les points chauds du territoire ?

L’arsenal juridique est suffisamment équipé de lois pour combattre l’absentéisme à l’école, quelles sanctions a-t-on prises à l’encontre du laxisme de ces parents ?

A-t-il conscience de la gravité de son comportement dénoncé par la presse nationale.

Quel crédit peut-on apporter aux valeurs morales de nos citoyens défaillants quand le mauvais exemple est dicté en haut lieu ?

A l’aube de cette nouvelle élection, d’autres sujets importants que les candidats ne veulent pas aborder, me préoccupent au premier plan.

J’ai longtemps pensé que la crise financière de 2008 serait terminée en 2015. Cette crise que les présidents successifs de cette période ont dite qu’elle »était derrière nous » fallait-il penser que c’était le cri de notre mascotte le coq ?

Présentement, mon inquiétude grandit de jour en jour, je crains que la dégradation augmente plus vite que prévu, qu’un nouveau crash financier ne réduise à néant tous les efforts de nos générations laborieuses.

Les élucubrations de nos services financiers sont alarmantes, certains éléments diffusés çà et là en sont les prémices.

Croyez-vous qu’un futur bon Président peut être un vaniteux qui déclare qu’il est le seul capable à relever le pays ?

N’était-il pas à bonne école quand, alors premier ministre il avait comme supérieur un président qui n’a cessé d’alimenter banques et patronat ?

Sommes-nous encore en République avec un Président élu au suffrage universel, ou revenus à la royauté déguisée ?

Qui à ce jour peut dire quels seront les résultats le soir du premier tour ?

Les spécialistes ne se hasardent pas.

Je souhaite que mes concitoyens fassent preuve de discernement, qu’ils évaluent l’importance de leur décision dans leur choix.

L’élection d’un président est certes importante, mais que peut-il faire s’il n’a pas une majorité importante à l’assemblée ?

Si le scénario évoqué ici se produit, le parti de celui qui sera le second aura certainement un groupe important à l’assemblée, ce qui mettra à mal son mandat.

C’est coutumier chez nous en France, c’est l’éternelle guerre des assoiffés de pouvoir, de domination et de vanité.

Une forte abstention pourrait bien se produire tant la déception de mes concitoyens est palpable.

Les années m’ont appris qu’il ne fallait pas prendre pour argent comptant les déclarations faites dans un conteste de désarroi, l’indécision est une arme fatale à la concentration morale.

Pour ma part, mon choix est fait, ce qui me permet de profiter de ma sérénité.

Il est coutume de dire : on ne peut pas faire boire un âne qui ne veut pas boire, surtout s’il s’agit de paroles fantaisistes.

Bayard

 

 

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