Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 17:23

 

 

Charité bien ordonnée commence par soi-même, ceci semble être le proverbe préféré de nos politiques.

Seuls les manchots humains devraient prétendre à une carrière politique ; ils s’en mettent plein les poches et crient au scandale quand ils sont pris la main dans le sac.

Mais qui donc alimente ce sac, si ce ne sont pas les contribuables ?

Les révélations présentes ne sont pas de nature à rétablir la confiance perdue de mes concitoyens.

Ce ne sont pas, une confession tardive ou un repentir qui effaceront ce péché.

Ce n’est pas non plus la bénédiction de quelques millions d’électeurs qui rendront les candidats recevables.

Mais où donc est le problème ?

Certains disent que ces pratiques sont vielles comme le monde et conformes à nos institutions.

Ce n’est pas l’éducation que j’ai reçue.

Qui, encore est responsable de ces comportements ?

Qui a le courage de dénoncer des irrégularités qui nous broient dans ces engrenages pervers ?

Qui donc se rebelle quand un Premier ministre fait application du 49-3 pour favoriser l’une ou l’autre des parties ?

Parmi ces nombreux prétendants à la direction du pays, quel pourrait être celui capable de satisfaire tous les divers désirs de mes concitoyens ?

Qui aura le courage et l’audace de rejeter ceux qui détruisent notre société, de rassembler sous une même bannière des hommes et des femmes capables de redonner à la France une unité majoritaire.

Nous savons tous que des divergences resteront possibles, mais que l’essentiel de nos valeurs sera reconnu et conforté.

Une mutation de notre mode de société est en marge, mais il faut se garder de bruler les étapes parce que notre pays a vécu dans le laisser faire sans anticiper les conséquences de ce comportement.

Quand on analyse les programmes de nos candidats, nous tous sans exception trouvons un argument pour se diriger vers l’un d’entre eux.

Voilà le danger qui nous guette, ce qui pour nous semble intéressant, peut-être dévastateur pour d’autres concitoyens.

Alors je me demande comment je pourrais faire mon choix.

Dans le doute abstiens-toi ?

Le terme est lâché. Les reproches fusent de toute part, le vote est un devoir.

Alors mes chers concitoyens, je vous pose la question.

Une personne qui vous est chère est devant un tribunal, des jurés sont là pour condamner ou acquitter ce prévenu.

Accepteriez-vous qu’ils décident sans avoir la certitude de sa culpabilité, vous qui savez qu’il n’est pas coupable ?

Le choix d’un Président de la République pour cinq ans n’est pas une mince affaire, nous venons d’en faire la triste expérience.

Alors, comme dans le cas précédent, pouvez-vous faire confiance à des programmes que nous savons irréalisables.

Ces candidats nous offrent des programmes alléchants, des leurres pour nous entraîner à contre-courant pour nous harponner à la première occasion.

Ca nous le savons et pourtant nous tombons dans la nasse à moins qu’un peu de logique et d’observation nous effleure l’esprit.

Il suffit de se rappeler qu’en France ce n’est pas le Président qui gouverne mais la finance et le patronat.

Alors Mesdames, Messieurs de grâce épargnez nous de vos discours incohérents par l’absence de possible réalisation.

La première bataille à mener et à gagner c’est de réaliser une équipe cohérente capable d’oublier les divergences et de bâtir un programme solide.

Tous les sujets sont devenus importants, cependant il faut trouver les compétences capables de classifier l’urgence.

Ce que nous attendons, ce n’est pas un revenu universel pour tous (encore une assistance improductive) qui va exacerber davantage les esprits, mais la création d’emplois capables de relance économique.

Je connais des citoyens parasites qui ne veulent pas travailler, mais j’en connais davantage de ceux qui voudraient travailler parce qu’ils ont des compétences, mais surtout parce que l’assistance permanente est avilissante.

A ce jour aucun des prétendants à cette présidence n’a à lui seul toutes les qualités requises.

Je sais que mon jugement est sur de nombreuses lèvres.

On ne convainc pas en quelques jours, c’est une implication quotidienne qui nous permet de mieux connaître nos futurs dirigeants, un contrôle permanent en quelque sorte.

Le mois d’avril arrive à grands pas, voilà les candidats engagés dans un marathon désordonné.

Certains se battent avec des boulets aux pieds, d’autres ne savent pas sur quel thème faire leur discours, d’autres encore racontent n’importe quoi et s’entravent avec leurs chaussures délacées.

Quant aux citoyens votants, ils font comme pour les cadeaux de noël ils attendent le dernier moment, sont dans l’isoloir sans savoir qui va entrer dans l’enveloppe.

Voilà comment sont traités les sujets importants d’une nation.

Le futur quinquennat ne sera pas meilleur que le précédent, il sera même certainement plus douloureux.

Les forces qui tiennent le pays hors du chaos s’amenuisent, ceux qui font travailler les commerces s’appauvrissent, la misère gagne des couches de la société jusque-là épargnées.

Voilà le paysage de désolation que nous laissons aux générations futures.

Des générations qui ne sont pas rompues aux privations, vivant dans une ambiance d’argent facile de toutes provenances.

La réalité ouvrira leurs yeux pleins de larmes de désespoir, des visages qui feront de nous des parents malheureux.

Bayard

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : 33-laubesc
  • : Réflexions sur les sujets d'actualité. Recherche de l'éveil d'une société déboussolée. Clins d'oeil à la nature et à l'environnement sur les sujets quotidiens
  • Contact

Recherche

Liens