En ce 06 décembre 2016, avec mon épouse, nous avons souhaité se recueillir devant cette stèle pour honorer ces 43victimes et essayer de comprendre les raisons d’un tel drame. Nous remercions le personnel de la mairie qui nous a renseignés utilement.
SOUVENONS NOUS
DE
Parler d’eux au présent, c’est partager la douleur et témoigner de leur présence malgré leur disparition.
Pour cette journée de convivialité et de partage, ils ont choisi ce 23 octobre 2015.
C’était sans compter sur « Le DESTIN », cet inconnu qui décide à notre insu.
Sur cette terre de leurs racines et du fruit d’une vie laborieuse, ils prennent place dans ce bus, pour, durant un jour voir autre chose et s’éloigner des soucis quotidiens.
En s’installant confortablement, ils ne pensent pas un seul instant devenir les acteurs d’une tragédie infernale.
A quelques kilomètres du départ, sur cette RD 17, dans un théâtre de verdure, ils rentrent sur scène pour une pièce en un seul acte.
La violence d’un choc et c’est l’embrasement.
Pas un seul témoin dans les rangs pour nous informer. Nous ne saurons jamais pourquoi et comment cela est arrivé.
La stupeur et l’incompréhension figent les survivants hébétés.
Pourquoi eux et pas nous, l’injustice fait rage. Une question coutumière qui ne trouve jamais de réponse.
Nous venons sur terre avec une mission à accomplir, seul notre destin en connaît les termes.
Seuls les disparus ont terminé l’épreuve dévolue.
Cette tragédie humaine est également la nôtre. Nous ne pouvons pas rester insensibles à cette détresse communicative.
Devant cette stèle, gravée de l’identité de chacune des victimes, nous sommes figés par une profonde émotion.
Pas besoin de savoir qui ils sont pour se sentir envahis d’une terrible torpeur.
Oui, le SOUVENIR de VOUS, reste présent.
De telles tragédies sont inoubliables, elles s’amenuisent au fil du temps, mais sont sculptées comme vos noms sur cette pierre.
La douleur est dans tous les cœurs de ceux qui ont perdu un être cher, nous avons pour eux une pensée attristée mais combien sincère.
Une particulière pensée également pour cette maman privée à présent de son enfant chéri de trois ans.
Que cette tragédie éveille nos esprits afin qu’un peu d’humilité nous imprègne, qu’elle nous donne les moyens de tirer une leçon de vie et davantage de lucidité individuelle capable d’éviter de tels drames.
Bayard