Tout peut-être sujet à polémiques.
Monsieur le Président de la République fait application de l’article 17 de la constitution. Un droit que la constitution lui confère.
Ce n’est pas la première fois qu’un Président use de cette permission.
Seulement voilà, Monsieur HOLLANDE, n’a pas les faveurs du monde de la justice, ce qui est compréhensible si on s’en tient seulement à l’indépendance de celle-ci. Sur ce point je suis pour l’indépendance.
En résumé, Monsieur le président, ne s’est pas immiscé dans la conduite du procès. C’est seulement après que tous les recours ont été épuisés qu’il a accordé une grâce partielle.
Déjà fortement contestée par la justice.
Monsieur le Président, n’est pas au mieux dans les sondages d’opinions, cette grâce totale, conduit certains, et principalement les juges et les avocats à un règlement de comptes.
Fallait-il garder cette personne en détention ?
Il ne faut pas oublier que les jurés sont les principaux décideurs de la reconnaissance d’une culpabilité, et, qu’ils sont sensés agir en leur âme et conscience.
Je n’aurais pas souhaité être l’un d’entre eux, car je crois que dans une telle décision, il y a une part de sentiments.
Ce que je retiens de cette situation m’embarrasse, pourquoi cette personne et pas toutes les autres qui sont incarcérées pour des raisons similaires ?
C’est là, certainement qu’apparaît la notion d’injustice.
Nous constatons à longueur de journée que cette dernière se manifeste dans tous les actes de la vie quotidienne.
Monsieur HOLLANDE occupe la plus haute fonction de l’état français, il n’en demeure pas moins un être humain avec ses sensibilités.
Ce qu’il regrettera peut-être un jour, c’est de ne pas avoir pu s’intéresser aux trop nombreux autres cas.
Je crois que pour cela, la justice gagnerait en crédibilité si, le procès qu’elle fait au Président tenait compte du jury des citoyens.
Il faudrait peut-être que nos services de police soient pourvus de moyens plus importants afin qu’ils puissent porter une meilleure attention à toutes les plaintes concernant les citoyens agressés dans leur milieu familial.
Les sanctions exemplaires seraient plus significatives si elles avaient un caractère de prévention.
Est-ce que cette grâce totale redorera le blason de Monsieur le président, ponctuellement peut-être, mais mes concitoyens remonteront rapidement à la surface la dangereuse utilisation du 49-3.
La trahison dont il fait l’objet est indélébile mais contagieuse.
Bayard.