La Triste Palme d'Or de la CHARENTE et de la GIRONDE

Feuille sans aucun traitement. Dimensions 42 cm de long, 34 cm de large

Le mardi 6 septembre 2016, sur France 5, à 20h 50, vous avez peut-être regardé l’émission Les Pesticides, le Poison de la Terre.

Un documentaire qui a certainement interpelé ceux qui prennent le temps de s’informer, d’analyser et tirer une leçon de ces informations.

Si cette émission est révélatrice de pratiques qui perdurent depuis trop longtemps, dénoncées par des scientifiques avertis, ne sont toujours pas prises en considérations par nos responsables politiques.

La démonstration est toujours la même, donner aux grands groupes de la chimie la possibilité de s’enrichir en sacrifiant la santé de la population.

Résultat, l’argent pour les uns, les maladies pour les autres.

Quand on est confronté quotidiennement à ces problèmes, on aurait tendance à oublier le danger encouru.

La viticulture est certainement la principale cause de tous ces problèmes de santé.

Des maladies coûteuses pour nos régimes de sécurité sociale, mais qu’importe, si les patients n’ont pas les moyens de se soigner, leur décès ne sera qu’un plus pour ces organismes.

Comme moi, vous avez entendu les arguments des uns comme des autres ; puérils, indécents et surtout irresponsables.

Des propos qui ont une coutume, celle de dresser les citoyens les uns contre les autres.

Un constat navrant quand on entend un viticulteur dire qu’il utilise ces produits parce qu’ils sont autorisés.

Irait-il se pendre parce que les cordages sont en vente libre ?

Quant à celui qui disait que la construction de l’école en ce lieu n’était pas une décision judicieuse.

A-t- il pensé un seul instant que la vie en société consiste à faciliter la cohabitation, et qu’il pourrait très bien continuer à travailler sa vigne voisine de l’école s’il s’abstenait d’employer ces produits nocifs et de s’orienter vers la production BIO ?

Que dire si un jour une usine de produits toxiques vient s’installer près de ses vignes et que les rejets détruisent ses cépages ?

Non l’école ne peut-être ailleurs qu’à proximité du cœur du village, proche d’autres services, poumons de ces communes rurales. Qui donc un jour, voudra s’intéresser activement à analyser les échantillons de vins et afficher honnêtement quels produits chimiques se trouvent dans les fûts et les bouteilles commercialisées ?

Ces pesticides et autres traitements sont-ils le plus grave fléau de notre société ?

La passivité et le désintéressement des citoyens envers notre planète ne sont-ils pas bien plus inquiétants ?

De l’humain ou de la matière, que faut-il choisir ?

Que faire d’abondance qui ne nourrit plus les hommes mais qui le fait disparaître ?

La pandémie est en marche et ses producteurs sont en prolifération inquiétante.

Alors se battre ou mourir piteusement parce que nous n’aurons pas voulu admettre ce que nous ne voulons ni voir ni entendre ?

Laisser partir à la dérive notre patrimoine culturel, est le plus lâche des affronts que nous pouvons faire à nos ancêtres et plus péniblement encore à nos générations futures.

Je ne veux pas être de ceux-là ; avec mes moyens bien limités, je fais, avec mon infime possible tout ce qui peut contribuer à une prise de conscience indispensable.

Certaines essences d’arbres ont tendance à disparaître, le bois de chauffage dégage des odeurs de produits chimiques, de nombreuses personnes sont malades, les oiseaux et les insectes se font plus rares.

Voilà ce que constatent ceux qui veulent s’en donner la peine ;

L’observation a disparu de l’esprit des hommes.

Cela les arrange, et s’en remettent aux déclarations faites par ces marchands de la mort.

Nos gouvernements successifs ont détruit la France agricole.

Leur responsabilité est engagée par notre faute, un mauvais choix de nos représentants.

Avons-nous un choix possible quand on constate qu’ils ont tous la même politique ?

Une politique qui n’est pas celle de notre pays mais celle dictée par l’EU ?

Oui, nous avons un choix possible, rejeter globalement ces prétendants aux plus hautes fonctions de l’état français.

Bayard.

11/09/16 Grappe de Châsselas sans traitements. Alors si on veut, on peut

11/09/16 Grappe de Muscat de Hambourg. Sans traitements. De quoi faire réfléchir.