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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 14:55

Ce matin, après les informations, sur France Bleu GIRONDE, PÔLE EMPLOI, nous proposait un emploi dans la viticulture.

Ce n’est pas la première fois, mais, ce matin cela valait la peine d’en prendre connaissance pour commenter cette annonce.

Il est demandé au postulant, les compétences lui permettant de réaliser toutes les opérations de la taille de la vigne à la vinification.

En un mot <de savoir tout faire>.

Une précision me semble indispensable : doit-il savoir cirer les bottes du patron ?

Vous ne le savez sûrement pas, dans le domaine de la viticulture, les propriétaires gémissent en permanence sur leur sort, alors que l’on ne cesse de nous dire que c’est une branche qui donne de bonnes satisfactions.

Comment ne pourraient-ils pas engranger des bénéfices quand, dans le salaire des employés on ne prend pas en considération la qualification du personnel ?

C’est une pratique que l’on veut mettre en place dans tout le monde du travail.

Comment donc, un Premier Ministre, ne peut pas comprendre le blocage dans la présentation de la nouvelle loi sur le travail.

J’en oubliais de vous donner la cerise sur le gâteau.

Pour pouvoir postuler à cet emploi, il faudra fournir un certificat médical stipulant que vous n’êtes pas allergique aux produits des traitements phytosanitaires.

Il n’y a pas le chiffon pour faire luire les bottes, mais une épaisse couverture de protection sociale pour l’employeur.

En mettant en avant cette condition, cet employeur déclare que ces produits sont toxiques donc porteurs de troubles graves de la santé.

Par ailleurs ces employeurs déclarent que ces produits ne sont pas nocifs.

Quelle incohérence dans le comportement de ces employeurs.

Je ne pense pas que ces employés soient rémunérés par un salaire horaire mais par un salaire mensuel.

Alors pourquoi faire allusion à un salaire horaire brut.

Nous savons tous que ces emplois ne peuvent pas être définis par des horaires journaliers fixes, certains travaux demandant des durées journalières plus importantes parce que la météo a son mot à dire.

Elargir encore et toujours les règles du travail au profit des employeurs ne peut perdurer et encore moins favoriser l’assouplissement des conditions de licenciement et autres points du code du travail.

C’est préparer une révolte sanglante que le gouvernement semble souhaiter.

Devant un tel comportement de nos dirigeants, on peut se demander si la loi sur la déchéance de la nationalité ne devrait pas s’appliquer à nos dirigeants politiques ?

Les chercheurs d’emplois ont de très forts atouts en main, mais ils n’osent pas s’en servir de peur de perdre ou de ne pas trouver d’emploi.

Faut-il s’agenouiller et enrichir une catégorie d’individus sans scrupules, ou se souder et se battre pour que l’équilibre des forces revienne ?

L’homme est devenu un produit de consommation.

Soit, considérons qu’il doit en être ainsi, alors dans ce cas, il faut se vendre comme un produit de consommation.

Dans cette hypothèse il faut jouer sur l’offre et la demande, et se vendre à sa juste valeur.

Nous français de souche, nous ne savons pas le faire. Pourtant, je sais que cela fonctionne avec les femmes et les hommes de couleur qui s’en tirent très bien.

HONTE à notre pays qui réinstaure l’esclavage, un esclavage bien plus cruel que celui que certains ont connu.

Nos parents et grands-parents disparu dans nos derniers conflits, pourquoi ont-ils fait ce sacrifice ?

Alors Monsieur le Premier ministre et Madame EL KHOMRI, il serait temps de se comporter comme des hommes et des femmes du PAYS des DROITS de L’HOMME et des CITOYENS. BAYARD

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