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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 18:03

Je pense que tous ceux qui s’intéressent un peu à l’évolution des saisons, ont pensé qu’une telle épidémie était à redouter avec des températures élevées comme celle des derniers temps.

Si certains pensent que le virus de la grippe préfère les températures plutôt froides, il est plus virulent encore si les organismes sont fatigués par des températures qui ne sont pas de saison. D’autant que l’été a été particulièrement sec et pénible.

Cette grippe est un véritable fléau pour tous ceux qui vivent de ces élevages, surtout en cette période de l’année.

On a privilégié les élevages intensifs, des milliers de volatiles sont concentrés sur des surfaces trop petites pour un développement harmonieux.

D’un terrain qui devrait rester une prairie, ces milliers de pensionnaires en font un bourbier d’excréments piétinés. Comment peut-on parler d’hygiène ?

Une seule tête prise par un virus et toute la volière est destinée à un abattage total.

Des questions se posent et non des moindres.

La première serait de savoir pourquoi toutes ces volailles ne sont pas soumises à une vaccination, pour le moins conseillée comme celle préconisée pour l’être humain ?

Les informations mises à notre disposition sont parfois contradictoires et souvent sans fondements.

La contamination par exemple ; la nourriture peut l’être pour une bonne part parce que la provenance n’a pas une traçabilité certaine et pourrait bien venir de l’autre extrémité de la France. Elle pourrait également venir par le personnel qui véhicule ces denrées au vu de tous les points de distribution qu’il fréquente.

Une propagation par des oiseaux sauvages. Il n’est pas rare de voir dans ces enclos des volatiles d’origine marine. D’où viennent-ils ?

Qui s’en préoccupe ?

Comment interdire à ces intrus d’entrer en ces lieux ?

Certains oiseaux vivant en pleine nature sont friands de la nourriture consommée par nos volailles, moineaux, pies, tout comme d’autres animaux réputés pour être porteurs de maladies, rats, fouines …

Comment sécuriser les lieux par confinements quand on sait que parmi les intrus ci-dessus cités certains passent par le moindre interstice.

La principale question, est de savoir maintenant, si l’homme a été capable de mesurer les dangers que présentent ces élevages intensifs ?

Ne mettent-ils pas en danger tous les consommateurs de volailles produites par le non-respect du temps nécessaire à l’obtention des produits, par la qualité d’un environnement compatible avec la recherche impérative d’un équilibre entre la valeur du produit et un profit suffisant pour garantir des élevages pérennes ?

Chacun devrait avoir droit à une qualité de produits consommés, indépendamment de ses moyens financiers, cela permettrait peut-être de clarifier les responsabilités quand des scandales sanitaires surviennent comme ceux de la viande bovine ou chevaline. Bayard.

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