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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 16:20

~~La France dans la spirale de la vis sans fin. Le déficit le plus important est celui de l’absence de cohésion sociale. Victime de cette machine infernale qui nous happe et nous entraine dans son enceinte sans possibilité d’évasion vers ces lieux préalablement choisis, nous subissons les clauses du dictat. Que cette action soit examinée au sens propre ou figuré, le résultat est le même : la soumission à ses désirs et volontés. La cohésion sociale sans cesse bafouée, désapprouvée est pourtant l’organe essentiel pour un harmonieux fonctionnement de la société. Tant qu’il n’y aura pas une prise de conscience générale la France s’enfoncera dans le déclin. Toutes les classes sociales sont en affrontement permanent, aucune action significative d’apaisement ne voit le jour, la critique nécessaire est une dominante perpétuelle qui ne sait s’estomper devant les nécessités évidentes. Ces affrontement sont ils justifiés ou mystifiés ? La France détient le record du nombre de lois et de codes, est -ce pour autant que nous sommes mieux encadrés ? Certainement pas puisque la plupart sont contournés. Imbus du tout savoir, nos législateurs écartent l’idée de l’analyse et de l’inadaptation généralisée. A quand le partage équitable de l’esprit et des richesses ? La France courbe l’échine sous le poids du chômage et malgré cela elle souhaite une reprise de la consommation. Comment consommer plus quand vous n’avez plus de ressources ? On parle d’évasion des capitaux vers l’étranger mais jamais de l’évasion fiscale à l’intérieur de notre pays. Que sont donc les charges patronales impayées ? Ou est donc l’équité entre les classes ? En France les aides accordées aux banques et au patronat se chiffrent par dizaines de milliards d’euros, alors que l’aide aux sans emploi est ridiculement modeste. Soit, le patronat ne veut pas de contrepartie pour les créations d’emplois et pas d’avantage d’obligation d’indemnisation honnête des primes de licenciement. Pourquoi, les gouvernements successifs ne prennent-ils pas acte de ce comportement et mettraient en place un système de blocage de leurs avoirs comme contrepartie ? Quelles mesures pourraient-ils prendre ? Suppression des aides aux banques et au patronat ? Suspension de leur cotation en bourse des entreprises et sociétés qui licencieraient ? Exiger de toute entreprise un dépôt de garantie pour financement partiel des indemnités de licenciement ? Un choix important est à faire rapidement, soit on laisse galoper les licenciements et l’état finance pleinement les indemnités des personnes licenciées, et ce par le report du montant des sommes octroyées aux chefs d’entreprises et aux banques. Dans ce cas ces derniers ne pourraient plus prétendre aux aides pour allègement des charges. Il est évident que l’état ne peut pas financer simultanément les deux parties. Dans cette hypothèse, momentanément, le pouvoir d’achat des citoyens serait maintenu. Que peut-on attendre de cette solution ? Un regain de crédit en faveur du gouvernement et mettre un terme au financement des actionnaires, parce qu’en définitive c’est chacun des citoyens qui finance ces derniers par l’intermédiaire de l’état qui aide les chefs d’entreprises. Le procédé est subtil et bien rôdé. L’état demande de consommer plus, mais pour consommer plus, il produire plus, et comment peut-on produire plus si on diminue le personnel ? C’est bien le chien qui cherche à se mordre la queue… Le patronat se plaint de ne pas trouver de la main d’œuvre qualifiée, alors que d’une part les pays étrangers recherchent la main d’œuvre française pour sa compétence, et que d’autre part, ils démontrent leur incompétence à former du personnel alors qu’ils ont été gavés d’aides financières pour cette formation. Faut-il encourager et financer la formation professionnelle ? Comment ? Jadis les grandes entreprises françaises comme l’EDF, la SNCF, la Marine marchande, etc. avaient leurs écoles de formation spécialisée ce qui, en fin d’études donnait, des agents aptes à tenir un poste immédiatement. Le nombre d’élèves admis à suivre ces cours était proportionnel au nombre des employés. L’érosion du nombre d’employés a conduit ces entreprises à adapter le nombre d’écoles au prorata du nombre d’employés restant. La plupart d’entre elles n’ont plus d’écoles. Chaque entreprise et jusqu’au simple artisan, formait des apprentis qui souvent continuaient leur carrière chez le patron qui les avait formés. A présent les entreprises ne veulent plus d’astreinte à l’apprentissage, parce qu’ils jugent que ce n’est pas rentable et même coûteux. Cependant ils accepteraient bien que ces fonds accordés pour cette formation leur soient encore attribués. Pourquoi donc l’état a-t-il délégué son devoir d’instruction et de formation ? Y avait-il sous roche le désir de diminuer le nombre d’enseignants et d’établissements ? Pourquoi n’a-t-il pas multiplié ces centres d’apprentissage bien encadrés ? Pourquoi s’offusque-t-il aujourd’hui de la montée de la délinquance juvénile ? Combien d’argent faut-il aujourd’hui pour réparer ces négligences ? Pourquoi a-t-il dilapidé tout cet argent avec des formateurs peu scrupuleux ? Pourquoi s’étonne-t-il à présent des réactions du personnel licencié ? Pourquoi ne prend –t-il pas conscience que la désaffection des citoyens envers l’état est le résultat de l’injustice sociale ? La réponse viendra le jour ou le mécontentement aura laissé sa place à la colère. Ainsi va cette machine infernale de la vis sans fin qui nous happe à l’entrée et nous rejette dans la case prédestinée.

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