Saveurs d'automne.

Chataignes, Cèpe, Potiron.

Voici une nouvelle saison, avec elle des couleurs nouvelles, des fruits, des légumes de saison comme disent encore ceux qui ont connu une autre époque, et puis ces succulents mes aussi dangereux champignons.

Dans le ciel de nombreux migrateurs, parmi eux les palombes provocatrices de la maladie bleue.

Mais qui encore s’émerveille devant cette nature qui ne manque pas son rendez-vous. Certes parfois elle est en avance ou en retard et cela provoque des perturbations aussi dérangeantes qu’un retard de train ou d’avion.

L’importance de sa régularité est grandiose parce qu’elle conditionne l’alimentation et le repos de tout être vivant.

Les déplacements rapides des personnes et des biens de consommation alimentaire ont perturbé tout l’équilibre de ces êtres.

Notre organisme a reçu une programmation, toute modification incontrôlée à ce programme entraîne des complications néfastes à notre santé.

Jadis, chaque région avait une alimentation et hygiène de vie propre à sa localisation géographique, la nourriture en montagne était différente de celle des cotes méditerranéennes ou atlantiques, il en était de même des activités.

L’introduction de denrées nouvelles, très souvent inappropriées sont souvent la cause du mal être de notre corps.

Si la nostalgie de l’autrefois nous envahit parfois, force est de constater que le retour en arrière est impossible, mais cela ne doit pas nous empêcher de s’autoréguler.

Alors, autant que faire se peut, il faut garder un soupçon de raison pour profiter encore de ce que la généreuse nature nous offre.

Certains pensent que les châtaignes sont réservées à la nourriture des cochons, la liberté de penser doit être respectée, ce qui est regrettable c’est de constater qu’ils ne veulent pas y goûter.

Dans toutes les campagnes de France ou jadis était concentrée la population sans moyens financiers, sans moyens pour se déplacer rapidement et sur de grandes distances, se nourrissait chichement avec les produits du terroir.

Que ferons-nous si la crise nous ramenait malgré nous à un retour en arrière ?